My beautiful man.

My beautiful man review.

My beautiful man :

Origine : Japon. Diffuseur : MBS. Épisodes : 6 épisodes de 24 mn + une deuxième saison avec 4 épisodes de 25 mn. La saison 1 a une fin. Il existe également un film d’1h43, les trois valent le visionnage, c’est une continuité. Où regarder : Viki ou GagaOOlala. Année : 2021. Pairing : Hagiwara Riku et Yagi Yusei. Thématiques et genres principaux : romance, drame, lycée, tranche de vie, série d’auteur.

Résumé :  Hira est un jeune lycéen extrêmement timide et sujet au bégaiement qui se retrouve isolé dès sa prime enfance. Photographe amateur par défaut et doté d'une personnalité assez particulière, Hira se trouve rapidement une muse, l’un de ses camarades de classe, le très populaire Kiyoi qui deviendra l’objet de toutes ses obsessions les plus profondes. 

Ce dernier, qui semble en tout point la coqueluche du lycée, se trouve servi en permanence, et demande à l’être, par Hira qui cherche à tout prix à attirer son attention, exacerbant la position de maître dans laquelle il le place.

Simplement, Hira finit par arriver à ses fins et derrière son masque de froideur et de mépris, Kiyoi le regarde enfin… Mais Hira sera t’il prêt à laisser son culte de la personnalité de côté pour s’autoriser à éprouver ? Quant à Kiyoi, sera-t-il capable de se montrer vulnérable et de communiquer sur ses sentiments ? 

Mon avis : 

Pour entrer dans le vif du sujet, je pense que cette série n’est clairement pas pour tout le monde dû à son ambiance et aux comportements des personnages, mais pour ma part, elle est un coup de cœur. 

Dès le départ, les deux personnages ont des particularités assez toxiques / creepy avec lesquelles le spectateur doit faire, cependant, au fil de la série et du développement de leur relation, les protagonistes changent et notre point de vue avec. Dans son obsession et son manque cruel et dévastateur de confiance en lui, Hira finit par devenir touchant alors que je trouve très aisé de comprendre pourquoi Kiyoi finit par souffrir de cette position de maître qu’il fantasmait pourtant au départ. Les instants ou on voit son point de vue sur la situation sont d’ailleurs très éclairants et nous permettent de ne pas en faire un méchant absolu alors même que son comportement harcelant reste problématique. Cependant, et même s’il demeure différent, je pense que le comportement d’Hira à son égard est tout aussi violent pour Kiyoi, ce qui finalement crée un équilibre. 

Selon moi, la construction des personnages est le point fort et essentiel de la série ! Dans cette dernière, Hira est tel qu’il nous apparaît dès les premiers instants ; obsessionnel, maladroit, rigide et dévoué alors que Kiyoi se dévoile au fur et à mesure de la série et passe d’un personnage froid, méprisable et antipathique à un garçon vulnérable, effrayé et terriblement seul. Tout du long, Hira ne se sent pas légitime d’être à ses côtés tant il ne se considère même pas comme un être existant, quand Kiyoi a une peur absolue et viscérale d’être abandonné, créant un mélange qui semble incompatible et pourtant…

J’ai énormément aimé combien la dynamique change d’un personnage à l’autre au fil de notre visionnage, ils échangent presque leurs places. Hira devient celui qui est finalement le plus oppressant alors que Kiyoi se dévoile comme le plus amoureux et vulnérable des deux à mon sens, sans pour autant tomber dans un culte de l’autre qu’Hira semble avoir du mal à quitter.

Les scènes de disputent sont saisissantes avec des dialogues intelligents et percutants. Le scénario ne tombe pas dans le piège du tout puissant tortionnaire populaire face à l’élève un peu bizarre, vulnérable et isolé et c’est finement joué. L’alchimie entre les deux protagonistes est là, dès les débuts et je dirais même dès les premières secondes où ils se rencontrent.

J’ai également eu un gros coup de cœur pour la narration présente tout le long du drama, c’est très bien réalisé et beaucoup d’émotions se transmettent au travers de l’analyse du vécu des deux personnages. Parfois, on y entends même des métaphores qui nous parlent et des leçons de vie qu’on a envie de noter sur un petit calepin (celle de l’olivier odorant me bouleverse toujours, de même que la quatorzième lune (saison 2)…).

Sur le plan technique, la photographie est magnifique avec une série en semi-clos où l'on aperçoit seulement une maison, une salle de classe/théâtre et un chemin de verdure et où pourtant, l'équilibre demeure parfait. Les scènes sont parfaitement balançées avec des passages intenses munis d’échanges d’une force folle couplées à des attentions et des regards silencieux d’une douceur infinie. 

Je crois que c’est le genre de drama qu’on aime ou qu’on déteste, il n’y a pas d’entre deux et pour ma part, je suis totalement comblée. 

À titre personnel, je vous conseille de le regarder deux fois et de ne pas manquer la seconde saison qui est tout aussi qualitative ! Une première pour la découverte selon le prisme d’Hira et la deuxième pour regarder selon celui de qu’Kiyoi. Je crois que ça change notre perspective à nous aussi.

“My beautiful man” se place donc très très près d’ “I told sunset about you” dans mon classement général avec une jolie seconde place ! 

C’est un 10/10.

My beautiful man (english review) : Ps : please, be aware english is not my maternal langage but i really try to do my best. I mostly try to use some app for giving you the best experience possible but mistakes can happen so please, be kind pookies <3.

Origin : Japan.

Broadcaster : MBS.

Episodes : 6 episodes of 24 min. + a second season with 4 episodes of 25 min. Season 1 has an ending. There's also a 1h43 film, all three worth watching as a continuity.

Where to watch : Viki or GagaOOlala.

Year : 2021.

Pairing : Hagiwara Riku and Yagi Yusei.

Main themes and genres : romance, angst, high school / after school, slice-of-life, author series.

Summary :

Hira is an extremely shy, stuttering high-school student who finds himself isolated from his early childhood. An amateur photographer by default, Hira soon finds a muse in one of his classmates, the popular Kiyoi, who becomes the object of all his deepest obsessions.

Kiyoi, who seems to be the darling of the school in every way, finds himself constantly served - and begging to be served - by Hira, who is desperate for his attention, exacerbating the position of master in which he places him.

But Hira finally gets his way, and behind his mask of coldness and contempt, Kiyoi finally looks at him... But will Hira be ready to put aside his cult of personality and allow himself to feel ? As for Kiyoi, will he be able to show himself vulnerable and communicate his feelings ?

My opinion :

To get to the heart of the matter, I think this series is clearly not for everyone, due to its atmosphere and the characters' behavior, but for me, it's a favorite. From the outset, both characters have rather toxic/creepy idiosyncrasies with which the viewer has to contend, however, as the series progresses and their relationship develops, the protagonists change and so does our point of view. In his obsession and cruel, devastating lack of self-confidence, Hira ends up becoming touching, while I find it very easy to understand why Kiyoi ends up suffering from the position of master he fantasized about in the first place. The moments when we see his point of view on the situation are very enlightening, and allow us to avoid making him an absolute villain, even though his harassing behavior remains problematic. However, even if he remains different, I think Hira's behavior towards him is just as violent for Kiyoi, which ultimately creates a balance.

In my opinion, the construction of the characters is the strongest and most essential point of the series ! In this drama, Hira is as he appears to us from the very first moments ; obsessive, awkward, rigid and devoted, whereas Kiyoi reveals himself as the series progresses, and goes from a cold, contemptible and unsympathetic character to a vulnerable, frightened and terribly lonely boy. Throughout, Hira doesn't feel right to be by his side, as he doesn't even see himself as an existing being, while Kiyoi has an absolute and visceral fear of being abandoned, creating a mix that seems incompatible and yet... I really liked how the dynamic shifted from one character to the other as we watched, almost swapping places. Hira becomes the more oppressive of the two, while Kiyoi emerges as the more loving and vulnerable of the two, in my opinion, without falling into the cult of the other that Hira seems to find hard to leave behind.

The argument scenes are gripping, with intelligent, hard-hitting dialogue. The screenplay doesn't fall into the trap of the all-powerful popular torturer versus the slightly odd, vulnerable and isolated student, and it's finely played. The chemistry between the two protagonists is there, right from the start and I'd even say from the very first seconds they meet.

I also loved the narration throughout the drama, which is very well done and conveys a great deal of emotion through the analysis of the two characters' experiences. At times, we even hear metaphors that speak to us, and life lessons that we feel like jotting down in a little notebook (the one about the fragrant olive tree always moves me, as does the fourteenth moon (season 2)...).

Technically, the photography is magnificent, with a semi-enclosed series in which only a house, a classroom/theater and a green path are visible, yet the balance remains perfect. The scenes are perfectly balanced, with intense passages of insanely forceful exchanges coupled with infinitely gentle attentions and silent glances.

I think this is the kind of drama you either love or hate, there's no in-between, and for my part, I'm totally satisfied.

Personally, I'd advise you to watch it twice and not miss the second season, which is just as good ! The first for discovery through Hira's prism and the second to watch through qu'Kiyoi's. I think it changes our perspective too.

So “My beautiful man” is very, very close to “I told sunset about you” in my overall ranking, with a confortable second place!

It's a 10/10.